Solness le constructeur

 

Solness est un constructeur, le titre de la pièce n’est pas mensonger. Un bâtisseur d’églises, qui construit maintenant des « foyers pour hommes ». Quoique brillant, il est en fin de carrière, craint plus que tout que la jeunesse « frappe à sa porte » et lui prenne sa place. Pour l'éviter, il garde sous son aile le jeune Ragnar. Il vit avec sa femme, épouse résignée à cause d’une tragédie, encore un passé sinistre derrière les personnages d’Ibsen. Et voilà que, pour de bon, frappe à sa porte une jeune fille, Hilde, qui vient dix ans après une première rencontre réclamer son dû.
Scénographie réaliste et monumentale pour cette mise en scène, qui, Fabienne Pascaud mis à part, ne rencontre qu’éloges dans la presse. Une « mise en scène remarquable de précision » pour Hugues Le Tanneur dans "Les Inrockuptibles", « magistrale mise en scène » pour notre confrère en Dispute de "La Croix", Didier Méreuze, « tout simplement du grand théâtre, comme on n’en voit pas si souvent aujourd’hui » pour Fabienne Darge dans "Le Monde", et encore « la perfection théâtrale est peut-être de ce monde » pour le critique des "Echos", Philippe Chevilley.

Antoine Guillot

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