Pierre Carlet de Chamblain

dit Marivaux

(1688-1763)

 

né à Paris, le 4 février 1688

décédé à Paris, le 12 février 1763

Les fausses Confidences* Dorante, fils de bonne famille mais à présent ruiné, suit les conseils de Dubois, son ancien valet, et devient intendant chez Araminte, une jolie veuve fortunée. Dorante ne tarde pas à s'éprendre d'Araminte. Dubois, qui travaille désormais au service de la jeune femme, s'empresse d'en informer sa maîtresse et fait l'éloge de son ancien employeur. Flattée du sentiment qu'elle suscite et sensible au charme de son intendant, Araminte se détache du comte que sa mère veut lui faire épouser et avec qui elle est en procès. Un petit billet qu'elle intercepte achève de la convaincre de l'amour de Dorante...

1688 : Né à Paris le 4 février de Pierre Carlet de Chamblain de Marivaux
1698 : Son père est nommé contrôleur puis directeur de la Monnaie à Riom
Marivaux fait ses études classiques chez les oratoriens de Riom
1710 : Etudes de droit à Paris. Marivaux se montre peu assidu. Il préfère fréquenter les salons littéraires de Mme de Lambert et de Mme de Tencin
1712 : il abandonne ses études de droit.
Il publie Le Père prudent et équitable, sa première comédie en vers
1714 : Marivaux compose Le Télémaque travesti. Il prend parti pour les Modernes dans le dernier épisode de la querelle qui les oppose aux anciens
1716 : l’Iliade travestie, poème burlesque
1717 : Lettres sur les habitants de Paris. Il épouse Colombe Bologne, fille d’un riche avocat
1719 : Naissance de sa fille. Mort de son père
1720 : Annibal, tragédie en 5 actes et en vers : unique tragédie de Marivaux; ce fut un échec l’Amour et la Vérité (Théâtre Italien)
Arlequin poli par l’amour (Théâtre Italien); comédie en un acte et en prose : 1er succès
Marivaux est ruiné par la faillite de Law
1721 : Il est licencié en droit puis est reçu avocat mais n’exercera jamais réellement
Il lance le Spectateur françois, un journal qu’il souhaiterait hebdomadaire. Marivaux, unique rédacteur, est à la fois conteur, moraliste, et philosophe.
Il éditera le Spectateur françois jusqu’en 1724 et produira 25 numéros
1722 : Arlequin poli par l’amour. La Surprise de l’Amour
1723 : La Double Inconstance. Mort de son épouse
1724 : La Fausse Suivante ou le Fourbe puni. Le Dénouement imprévu
1725 : L’Ile des esclaves. L’héritier de village
1727 : L’Indigent Philosophe, nouveau journal de Marivaux, dans lequel il se fait philosophe
L’Ile de la raison ou les Petits Hommes
1728 : Le triomphe de Plutus
1729 : La Nouvelle Colonie ou la ligue des femmes
1730 : Le Jeu de l'amour et du hasard, comédie d’intrigue en 3 actes et en prose.
1731 : La réunion des Amours.
Il commence l’écriture d’un grand roman : La Vie de Marianne
1732 : Le Triomphe de l’Amour
1733 : L’Heureux Stratagème
1734 : La Méprise
1735 : La Mère Confidente
1736 : Le Legs
1737 : Les fausses Confidences*, comédie en trois actes et en prose.
1738 : La Joie imprévue
1739 : Les Sincères
1740 : L’Epreuve
1741 : La Commère (non représentée)
1742 : Il est élu à l’Académie française (contre Voltaire)
Il y prononce plusieurs discours : Réflexions sur le progrès de l’Esprit humain (1744),
sur Corneille et Racine (1749), sur les Romains et les anciens Perses (1751)
1744 : La Dispute
1745 : Sa fille se fait religieuse
1746 : Le Préjugé vaincu
1750 : La Colonie
1754 : L’Education d’un prince
1755 : La femme infidèle
1757 : Les Acteurs de bonne foi
1761 : La Provinciale
1763 : malade depuis 1758, Marivaux meurt le 12 février à Paris

tableaux de Watteau

Retour page précédente