Crédo FRIC - 1994


Nous pensons que la culture n’a de sens que si elle s’adresse à un maximum de gens, d’origines, de classes sociales différentes :

C’est parce qu’un livre est lu par tous,
Qu’une musique est écoutée par tous,
Qu’une sculpture est touchée par tous,
Qu’une danse est éprouvée par tous,
Qu’une photographie est vue par tous,
Qu’un plat est goûté par tous,
Qu’une architecture est saisie par tous,
Qu’un film est apprécié par tous,
Que le théâtre est partagé par tous,

qu’alors on peut parler de culture - sinon il ne s’agit que d’un pseudo-discours hypocrite qui profite à une « élite » de - déjà - privilégiés.

C’est parce qu’on va bousculer quelques habitudes de gens qui n’ont pas le réflexe d’exciter leur curiosité, que l’on réussira à redonner une signification à la notion de culture.

La culture de demain s’adresse - non plus à un peuple particulier, non plus à une classe particulière - elle doit s’adresser à tous les hommes et à toutes les femmes.

La culture doit se faire à l’échelle humaine et par l’intermédiaire de l’art ; l’art constitue l’un des vecteurs les plus conséquent d’une culture.

Car l’art de demain devra être un art humain, par les humains, pour d’autres humains. Ainsi, nous pourrons espérer une meilleure compréhension de la « condition humaine » soutenue par des valeurs telles que la sincérité, la beauté et la liberté.

Ce sont les actes qui assurent une cohérence et une authenticité dans une démarche. Notre action se situe par rapport à ces idées. cf. articles

 

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Institut International du Théâtre - UNESCO, 1995

Théâtre en crise ? - article de 2005

Réflexions sur la culture et l'art en 2008

Réflexions sur l'art et le sacré en 2008

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