Anton Pavlovich Tchekhov

(1860-1904)

Taganrog (Russie) en janvier 1860

Décédé à Badenweiler (Allemagne) en juillet 1904

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18 février 1762 : Manifeste abolissant l’obligation de servir pour les nobles.
28 juin : Révolution de palais ; Catherine II impératrice.

1766-1769 : Premier tour du monde par un Français (Bougainville).

Révolution française

1795 : introduction en France du système métrique

Janvier 1860 : naissance d'Anton Pavlovich Tchekhov à Taganrog, dans la famille d’un petit commerçant.

1860 : Son grand-père, serf, se libère, ainsi que sa famille en payant 3500 roubles.

1861 (19 février) abolition du servage.

1870 : son père perd sa fortune. La famille va à Moscou, sauf Anton qui reste à Taganrog (sud-est).

Fait ses études dans une école grecque et au lycée.

1873 à 13 ans, il assiste à La Belle Hélène à Taganrog.

Tchékhov connut effectivement au cours de sa jeunesse une période de joyeuse effervescence, fertile en inventions bouffonnes du style L’Élevage artificiel des hérissons : manuel à l’usage des fermiers.

Au lycée, il écrit une comédie,
Quand la poule chanta, alors perdue.

1877-78 : rédaction de la pièce Sans titre . Retrouvée en 1920, 1923 ?  : Drame sans père ou Platonov. On estime aussi que cette pièce fut peut-être écrite en 1880/1881...

Automne 1879 : il entre en Faculté de Médecine à l’Université de Moscou.

Il trouva du travail dans la presse « de divertissement » - milieu fertile en comportements douteux et même malhonnêtes à peine camouflés.

Il appelait cette activité journalistique « la Kitchéièvrerie », du nom de Pierre Kitcheïev, « représentant typique de la presse à grand tirage ».

1880 : 1er récit publié dans le journal Strékoza (et Boudilnik, Oskolki) signé d’un pseudonyme. Son 1er recueil : Les Contes de Melpomène (muse de la tragédie) se vend mal. Signe Antocha Tchékhonté.

Il écrit de petits textes humoristiques - entre 1880 & 1898, 649 récits - qui décrivent la vie de personnages de la Russie de province.

Serguéienko, ancien condisciple d’Anton écrit dans Le Télégraphe de Novorossiisk « C’est drôle et cela sert le cœur. »

1883 : on lui lègue un Lexique de commandement pour l'exécution des principales manoeuvres sur un vaisseau, Saint-Pétersbourg, 1830.

1884 : publication d'une brève nouvelle Messieurs les petits-bourgeois, sous-titrée "pièce en deux actes"

1884 : parodie de la pièce La Fumée de la vie de B.M. Markevitch.

1884 : Sur la grande-route, "étude dramatique en un acte". tiré de En automne (1883). Tardivement retrouvée, ne fut pas jouée du vivant de l'auteur (tout comme Platonov.) Interdite par la censure le 20.09.1885 "C'est une pièce sombre et sale." Cette pièce intitulée Le Barine, annonce avec vingt ans d'avance les Bas-Fonds de Gorki.

La forme neuve "quotidienne", la grisaille apparente des caractères, l'absence d'intrigue déroutaient le public et la critique. On lui reprocha aussi d'avoir "calomnié la société russe". Tchekhov se défendit sur ce point, en expliquant que ses personnages étaient toujours le résultat de son étude de la vie.

décembre 84 : 1er crachements de sang, après l’affaire de la banque Skopine. Malade de la tuberculose.

1985 : 85 contes + 129 récits, reportages

1886 : Des méfaits du tabac, publiée dans son 2ème recueil, Récits bariolés.

fin 1886 : Calchas, nouvelle, devient en 1887 "étude dramatique en un acte" sous le titre Le Chant du cygne.

1887: devient membre de la Société des auteurs et compositeurs dramatiques de Russie.

Deux vaudevilles : Hamlet, prince danois & La Force de l’hypnotisme.

1887 : 3ème recueil : Dans le crépuscule (succès, Prix Pouchkine en 1888) signé An. P. Tchékhov & 4ème recueil : Paroles innocentes

Lettre du 4.10.1888 à Plechtchev :
« Je redoute ceux qui cherchent les tendances entre les lignes et qui veulent pouvoir me classer comme libéral ou conservateur. Je ne suis ni libéral, ni conservateur, ni évolutionniste, ni indifférent au monde. Je voulais être un artiste libre - et rien de plus - et je regrette que Dieu ne m’ait donné la force de l’être. Je hais les mensonges et la violence sous toutes les formes… Le pharisaïsme, la stupidité et l’arbitraire ne règnent pas seulement dans les demeures des marchands et dans les prisons ; je les vois dans la science, dans la littérature et parmi les jeunes. C’est pourquoi je ne puis nourrir de sentiments particuliers pour les policiers, les bouchers, les érudits, les écrivains ou les jeunes. Je considère les marques de fabrique ou les étiquettes comme des préjugés. Mon saint des saints, c’est le corps humain, la santé, l’intelligence, le talent, l’inspiration, l’amour et la liberté la plus absolue… la liberté face à la violence et au mensonge auquel je me tiendrais si j’étais un grand artiste. »

distribution des rôles

Distribution des rôles & acte II, scène 5, 2ème tableau... / Platonov

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