AOÛT 2011

« Chacun de nous est une lune, avec une face cachée que personne ne voit. »
Mark Twain

Saison 2011/2012

Atelier théâtre enfants

vers information

 

 

 

 

 

Les vidéos de Fi Théâtre sur Dailymotion

 

Exposition   Science, à lire...

Brancusi & Serra

La première « rencontre » entre Serra et Brancusi remonte à 1965. L'artiste américain profite d'un séjour à Paris pour étudier l'œuvre du grand sculpteur roumain, décédé en 1957. « J'ai fait de la peinture à Yale et avant, j'ai étudié la littérature anglaise, se souvient Richard Serra. Je n'avais aucune ambition de devenir sculpteur jusqu'à ce que je vois l'atelier de Brancusi. Il y avait du plâtre sur le sol, ça sentait l'art ; il devenait comme un manuel de possibilités pour moi. »

« Mes pièces jouent avec le contexte et lui principalement avec le piédestal, souligne Richard Serra. Et il y a une grande différence entre une œuvre qui repose sur un socle et que vous voyez de loin, et celle dans laquelle on peut rentrer, qu'on peut traverser. Là, en quelque sorte nous devenons l'objet de notre propre expérience par rapport à nos mouvements corporels dans l'espace. Je pense que mon œuvre reprend la direction tracée par Brancusi à la fin de sa vie. »

« Brancusi, c'est un artiste qui retourne toujours à la même question, rapporte le commissaire Oliver Wick : comment pousser encore plus loin cette réalité d'une sculpture? Et ce n'est pas tellement important que cette sculpture soit un Oiseau dans l'espace ou le Torse d'une jeune fille ou une Muse endormie. Je vois aussi d'ailleurs un lien avec Serra parce qu’il y a aussi des thèmes sculpturaux qui restent les mêmes; une fois ce sont deux cubes, après ce sont six, mais le principe de poids, de volume, de tension dans l'espace reste le même. »

 

Depuis la première cellule, appelée LUCA, jusqu’à Lucy et les hommes, depuis les acides et les bases qui constituent l’ADN que sait-on de l’histoire du vivant qui s’appelle aussi l’évolution ?

« Yin me demanda un jour de lui dire qui avait dessiné les hommes, mais elle voulait aussi savoir qui avait dessiné les dinosaures, les chevaux et... les moutons bien sûr. Alors, j'ai parcouru avec elle l'histoire du vivant, cette histoire que l'on appelle évolution, et qui aurait pu, disent les savants, ne jamais exister. Une histoire grandiose qui a donné aux humains la capacité de poser des questions sans perdre celle de s'émerveiller. »

Evolution : les grandes questions, du grand parasitologue qu’est Claude Combes, sur  les termes et les enjeux des débats qui secouent l’évolution, et aussi sur l’apport de Darwin aujourd’hui.
(Edition Le Pommier, 2010)

     

Mummenschanz : 3 x 11, en partenariat avec Paris Quartier d'Été

À vrai dire, il n’est sans doute plus besoin de présenter les Mummenschanz depuis quarante ans qu’ils travaillent et remplissent les salles à travers le monde. Et, pour une fois, à travers le monde n’est même pas de la publicité mensongère. Peut-être, néanmoins, peut-on rappeler que Mummenschanz signifie à la fois jeux de masques et jeux de chance. Et que le trio a profondément marqué l’histoire du mime contemporain.

Tuyaux, ballons, coussins, avez-vous donc une âme ? Oui, si à l’intérieur de vous se trouve un Mummenschanz. Il y a près de quarante ans, deux Suisses et une Italo-américaine inventaient un genre à part entière : mélange de mime, de théâtre d’objets, de marionnettes géantes. Une suite de numéros émouvants et burlesques où jamais une parole n’est dite, où l’on entend nulle autre musique que les froissements, crissements et murmures des matériaux.

Au fil des années, les Mummenschanz ont créé des silhouettes inoubliables, racontant avec douceur et drôlerie les sentiments les plus viscéraux, les émotions les plus primaires. Sans doute est-ce pour cela que leurs spectacles emportent les publics de tous les âges, et qu’ils se sont joués sans relâche depuis 1972, triomphant de Broadway à Pékin. Ils reviennent cet été à Paris, pour la première fois depuis quinze ans.

Bernie Schürh et Floriana Frassetto : « 3 x 11 reflète les trois principaux épisodes de travail qui constituent notre répertoire. Il est vrai que nous présentons un spectacle de répertoire avec un choix de numéros depuis les années 70 jusqu'à aujourd'hui. »

 

Une sorte de rétrospective non datée et d’ailleurs indatable car le fait qu’il n’y ait ni musique, ni paroles, ni contexte, empêche le monde extérieur d’imposer trop sa griffe sur les numéros. On aura donc le plaisir de découvrir, ou de redécouvrir, l’intemporel duo amoureux aux papiers toilettes. Ou cet étrange humanoïde de bronze qui se transforme, bizarrement et drolatiquement, en chien.

     


Danse Andjaï


Cliquer ici pour voir la page d'accueil du mois de juillet 2011

Pour naviguer, cliquer sur les liens soulignés, et certaines photos et images...!