Ce Solstice d’été lié à une éclipse solaire (les éclipses se répètent tous les (presque) 19 ans, à peu près au même point) et à une Nouvelle Lune.
Ce moment où le jour est le plus long et la nuit la plus courte, où la lumière plus que jamais présente, plus active, est accompagnée d’une éclipse, c’est-à-dire que la Lune cache une partie du Soleil. La Lune intervient alors que la force estivale du Soleil apparait de tous ces feux.

L’éclipse indique que les forces du mouvement et de l’action ne l’emporteront pas sur le monde du sensible. Symboliquement : c’est une invitation à l’introspection, à ne pas se laisser "éblouir" par les "évidences" (soi-disant ?) lumineuses... Malgré la chaleur de l’été, être à l’écoute des messages (intérieurs), ouvrir de nouveaux espaces intérieurs, s’éveiller à l’intuition et à la confiance.

A l’instar de la Lune qui couvre la lumière du Soleil, notre conscience, notre éthique... Marcher vers le sommet du Mont Bugarach pour y dormir, n'est pas une expérience anodine. De surcroit, à cette date-là, il s’agit de faire face à soi-même.

Alors que l’été marque normalement un moment d’ébullition, de joie et de fêtes, la tension entre l’eau (Cancer, Poisson & Lune) et le feu, la chaleur, l’activité (Bélier, Mars & Soleil) désigne des fermetures (la Lune vient voiler le Soleil). Paradoxe significatif.

Ce qui nous touche au plus profond de nous-mêmes est très important. Notre sensibilité doit participer, et non plus être niée en faveur de nos habitudes de relation, de ce que nous avons appris de ce que "doivent" être les relations. Quoi qu’il en soit, une nouvelle vision sur nos relations et notre manière d’interagir se mettent en place.

Rétrospective

Ce 21 juin à Bugarach fut synchrone : cet espace-temps a révélé et confirmé qu’en cet été 2020, il n’y a pas que le soleil et la chaleur : la Nouvelle Lune manifeste cette nécessité de connecter avec notre réceptivité et notre sensibilité, à la vie intérieure (force du signe du Cancer, en lien avec la Lune).

La nuit sur le Mont Bugarach, comme un signe du phénomène, fut caractérisée par la puissance d’un vent libre auquel se joignit la brume d’un ciel facétieux. Toutes les prévisions furent donc différées et la qualité d’adaptation convoquée.