NOVEMBRE 2011

« Ma peinture est une scène et mes personnages sont des acteurs qui,
par les moyens de certains gestes et actions,
y donnent une pantomime silencieuse. »
Pierre Klossowski
   
     
Idée d'improvisation après 4 minutes de cette vidéo

Un nouveau Zola, Germinal bientôt ?

de Molière

Dans la maison d’Orgon, bourgeois parisien, Mme Pernelle, sa mère, reproche à toute la famille — Elmire, l’épouse d’Orgon, Damis et Mariane, ses enfants, Cléante, son beau-frère — la vie dissolue qu’ils mènent et qui suscite, affirme-t-elle, la réprobation des personnes de bien. Elle leur oppose la sage conduite de Tartuffe, dévot personnage que le maître de maison a recueilli. Pourtant, tous les autres membres de la famille l’accusent de n’être qu’un hypocrite. Mais le Tartuffe profite de l’aveuglement d’Orgon pour essayer de régenter la maison.
Orgon est d’une telle crédulité qu’il décidera même de lui accorder la main de sa fille, Mariane, qui se croyait promise à Valère. Elmire décide donc d’agir — puisque le Tartuffe ne semble pas indifférent à son charme — et de prouver à son mari l’hypocrisie de son invité. Mais Orgon ne demande qu’à croire le Tartuffe et lui prouve, une fois de trop, sa confiance en lui léguant tous ses biens. Le Tartuffe en profite pour le chasser de sa propre maison et de le faire punir par le Roi. Mais finalement, le Roi reconnaîtra Orgon, lui pardonnera et le Tartuffe sera jugé comme il le mérite.
Cette comédie en cinq actes était initialement nommée L’Hypocrite et ne comportait que trois actes. Molière désirait prouver que l’on pouvait faire de la comédie tout en traitant des sujets «sérieux», avec des personnages réalistes. Il désirait mêler le sacré au comique, faire rire sur ce qui impose d’habitude le respect. Louis XIV dût interdire la pièce car elle aurait pû être «mal interprétée». Après cinq ans et de nombreuses modifications de son texte, il fût enfin autorisé à la faire jouer.

Théâtre Jean Alary à Carcassonne

Théâtre    

VOYAGEURS IMMOBILES
de
Philippe Gentil

Ses quatre passages sur la scène des Célestins ont laissé des souvenirs tendres et rêveurs. Avec cette fable aux allures de voyage initiatique, Philippe Genty démontre une nouvelle fois sa capacité à susciter des univers étranges, oniriques et rieurs autant qu’inquiétants.
Dès son ouverture, Voyageurs immobiles plante le décor d’un monde à reconstruire. D’une boîte naufragée surgit un bras, un pied, des corps qui vont devoir s’apprivoiser. Ils redécouvrent les contours de leur propre humanité avant de partir ensemble à la reconquête du monde. Imaginez un océan de plastique qui ondule et gronde, un désert de papiers kraft qui s’élèvent, s’éparpillent, se déchaînent, des cartons devenant navires en perdition, des baigneurs en plastique parachutés, envahissant la scène.
Les personnages surgissent, disparaissent du sol comme par magie. Leur marche pleine de surprises vers une terre promise passe par tous les stades de l’illusion et de la déchéance, laissant apercevoir, derrière l’humour et la beauté des images, une vision joyeusement cynique de notre pauvre nature humaine. Les huit passagers poursuivent ainsi leur longue marche. Celle d’une humanité ayant déjà connu tant de transformations et qui demeure condamnée à l’imagination pour inventer son avenir.

Théâtre des Célestins

 
Jerzy Grotowski Musique

   

Danse-théâtre

Musique



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