OCTOBRE 2012
Holliday à Nice !
2012 - « Je n’aurai fait que du théâtre. Et le théâtre n’en aura jamais fini de me défaire. »
Jacques Lassalle
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FIASCO MAGICIEN
au Théâtre le Bellecour
11h00 & 15h00 Samedi 27 & dimanche 28 octobre contact : 04 93 87 08 86 |
| Théâtre 2012 |
Le Conte d'hiver Léontès, roi de Sicile et Polixènes, roi de Bohême, ont été élevés ensemble, comme deux frères. Dans la première partie, en Sicile, après des années de séparation, les retrouvailles festives de Polixènes et Léontès sont assombries par la jalousie féroce, inexplicable et destructrice de ce dernier. Il entraîne son royaume dans le chaos, la destruction, la mort, l'hiver. Il se construit un monde fictif. Tous sont accusés de comploter contre son royaume, contre sa vie. L'histoire rebondit jusqu'au vertige. Quand Léontès sort de sa folie destructrice, il est trop tard, il a tout saccagé, tout perdu. La deuxième partie se passe en Bohême. Perdita, la fille abandonnée de Léontès et Hermione, est courtisée par Florizel, fils de Polixènes. Celui-ci l'apprend et, furieux, poursuit les deux jeunes gens jusqu'en Sicile où ils se sont enfuis. L'histoire revient alors en Sicile où tout est resté figé. Le souffle de vie porté par les deux jeunes amoureux embrase tout et ramène vitalité, renouveau et croyance en l'humanité. Le Conte d'hiver se termine en sacre du printemps. Hermione, l'épouse de Léontès que l'on croyait morte, revient à la vie et nous invite à réfléchir à nos actes. C'est en pensant à la scène de la fin, celle où la reine Hermione de statue revient à la vie, que j'ai eu envie de travailler Le Conte d'hiver de William Shakespeare, avec des acteurs et des marionnettes. La statue d'Hermione, artifice poétique, symbolise ici l'éternel recommencement de la vie et rejoint un thème cher à Shakespeare : le songe. Je m'exprime avec des marionnettes par nécessité de donner voix et corps à l'inanimé. L'animé et l'inanimé, le réel et l'illusion fusionnent. Comédiens et marionnettes partagent le même espace de jeu, ils ont le même statut. Le jeu des marionnettes est à vue. Shakespeare rend le spectateur complice de son monde de conventions. La marionnette se prête bien au jeu de la métamorphose et de la manipulation qui parcourt toute la pièce. Il s'opère un glissement jubilatoire de l'acteur aux marionnettes. Avec le jeu des marionnettes, l'acteur multiplie les identités, tout en restant à distance. Le Conte d'hiver questionne la représentation du vivant et de l'inerte, de l'illusion et de la réalité, de la croyance en l'humain. Sylvie Osman / Théâtre National de Nice |
Les Trois Soeurs mise en scène Lev Dodine
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| Communiqué de presse |
Danse 2012 |
Piano 2012 |
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| Théorie du genre 2012 | Musique - les roms de Roumanie 2012 - album photo Roumanie MT |
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