FEVRIER 2013

« Tout l'histoire humaine, des arts aux religions, repose sur la diversité des cultures. »
Yehudi Menuhin
Théâtre  

Cette joyeuse fable politique met en scène le drame de la parole.

« Mesdames Messieurs je ne vous cacherai pas que nous sommes en ce moment dans une crise qui n’est pas sans remède (...) » ainsi s’adresse Monsieur Boucot à ses employés dans L’Atelier volant. Avec Madame Bouche et Le Docteur, il complète le trio patronal de la première pièce écrite par Valère Novarina en 1970 et encore jamais mise en scène par son auteur.
Les patrons sont obsédés par la peur d’une révolte des travailleurs et élaborent divers stratagèmes pour contrôler tous les aspects de leur vie et principalement le langage. Vivant sous la parfaite domination des époux Boucot et tellement privés d’identité qu’ils sont appelés dans la pièce par les lettres de l’alphabet, les cinq employés de cet atelier se battent avec toute l’énergie de la langue et des langues à leur disposition. Paroles, dialectes, glossolalies, patois : un combat de mots décidera qui aura le pouvoir.
Valère Novarina poursuit et précise avec L’Atelier volant sa recherche d’un théâtre d’énergies où le spectateur, l’acteur, sont agis par les mots, par la force hallucinogène, destructrice et salvatrice du langage.

   
Théâtre  

HISTOIRES DIABOLIQUES d'après Nicolas Gogol

mise en scène d'Anton Kouznetsov

Anton Kouznetsov a pioché dans les Nouvelles de Mirgorod de Nicolas Gogol, trois histoires: "Vij", "La brouille des deux Ivan" et "La nuit juste avant Noël".

 

MC 93

LE MAÎTRE ET MARGUERITE de Mikhaïl Boulgakov

Simon Mc Burney

"Nous vivons dans un monde qui est une fiction élaborée. Une construction de notre imaginaire que nous imaginons aussi comme étant la réalité. Il est certain qu'une fonction de l'art est de transpercer cela... Nulle part ailleurs n'était-ce plus vrai qu'en ex-Union Soviétique."

Simon Mc Burney / MC 93

   

Kapouchnik

 

Qu’est ce qui te pousse à continuer ?  c’est Alice,  je crois,  une apprentie de la formation avancée itinérante des arts de la rue qui me pose cette question. Je te jure, je sens une espèce de foi laïque. J’aurais voulu en fait être avocat, ou géographe, car très jeune,  j’étais gêné  et perturbé par la faim dans le Monde. Adolescent, je ne supportais pas les festins de Noël. Une nuit du 25 décembre, j’avais fugué  et dormi avec des clochards dans la gare de Mâcon. En fait,  ma révolte s’est déplacée. Il est insupportable pour moi de savoir que 90% des français n’auront jamais accès à la grande cuisine, qui est de la grande culture,  et  ne goûteront  jamais  dans leur vie des perdreaux rôtis sur canapé.  Je suis vraiment idiot, mais telle est ma maladie qui me  rend obsessionnel.  Je ne supporte plus du  tout ce théâtre qui ne s’adresse à Paris qu’au public de théâtre. Jamais de ma vie je ne voudrais jouer au Rond Point ni à la Comédie Française. Je crois que le théâtre ne peut pas se passer du peuple, ma souffrance c’est que le peuple lui peut se passer de théâtre.

Jacques Livchine / Théâtre de l'Unité

   
Musique

Théâtre en langue d'Oc

Magie...


Illusions anamorphiques

Danse  

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