MAI 2010
« C’est à l’élève de travailler cette part de lui qu’on a découverte ensemble
et qui, portée à son comble, va en faire un comédien remarquable,
c’est-à-dire digne d’être remarqué. »
Michel Bouquet
Cette année, l'atelier enfants a été animé par Sandra Angelini / danse expression, et Michaël Therrat / art dramatique, coordination.
Nous avons abordé un travail d'improvisation en groupe à partir des musiques de Stravinsky : L'Oiseau de feu et Le Sacre du Printemps.
Ecriture, expression du geste, sentiments et émotions sont abordés par le biais de propositions spatiales et rythmiques. Les enfants - sensibilisés à "l'écoute" de l'espace et des autres, au jeu chorégraphique et aux sentiments à travers leurs propres phrases mises en voix - ont créé un "objet scénique" unique et original demeurant une étape dans le cheminement du processus de création. La pédagogie de Fi Théâtre,, à travers laquelle mémoire et imagination ont été encouragées et stimulées, s'attache en priorité au développement de la créativité où se découvrent le sens de la responsabilité du jeu (de soi), du groupe (les autres soi) et de la scène (les autres - le public - comme Autre).
avec Camille, Fanny, François, Hina, Jeanne, Kelly, Limata, Lou, Marion, Melchior, Pauline, Simon & Suzanne.
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Théâtre |
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mise en scène Philippe Adrien (dossier) |
Du 18 au 21 mai au Théâtre National de Toulouse
Démons de Lars Norén
Dans Démons, ce n’est pas la seule idée de traiter le conflit dans le couple qui m’intéresse, mais la représentation de l’écriture en marche de Lars Norén. Si la parole est rapide et cinglante, je veux que les corps prennent le temps. Mezza voce, ombres et pénombres sont de rigueur.
Ce qu’il écrit est fait pour conjurer le sort, dresser une liste exhaustive des possibles. Il faut le prendre en compte et nous devons chercher une issue à la représentation.
Frank, Katarina, Jenna et Tomas les 4 personnages de Démons se battent et se démènent parce qu’ils désirent quelque chose de plus grand.
Et c’est au cœur d’un salon, d’une chambre, où d’un ring de boxe que nous demandons à l’autre d’apaiser les peines présentes, les lointains démons.
Tout ce silence qu’il faudrait au cœur pour entendre… Après le bruit, seuls les comédiens témoignent de ce qui reste un acte commun : le désir de laisser une trace fugitive et belle en recommençant leurs gestes avant leurs disparitions.
Norén dit « Le public et les acteurs doivent écouter, respirer ensemble… » J’aimerais que les gens qui viendront au théâtre se retournent.
Nathalie Nauzes, metteur en scène. |
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À Monsieur le Président de la République (française) |
Monsieur le Président,
À plusieurs reprises, vous vous êtes publiquement engagé à promouvoir l’éducation artistique et culturelle.
Or, la réforme des lycées qui entrera en vigueur en septembre prochain appauvrit les enseignements artistiques en classe de seconde, ce qui aura inévitablement des conséquences en première et terminale.
Les élèves de seconde pouvaient jusqu’alors choisir un enseignement artistique dit de détermination parmi : théâtre, musique, danse, cinéma-audiovisuel, arts plastiques, arts du cirque, histoire des arts. Il s’agissait d’un cours hebdomadaire de 3h (6 h pour les arts du cirque), centré sur la pratique artistique et l’ouverture culturelle.
En outre, pour les arts du cirque, la danse, le cinéma et le théâtre, le programme établissait qu’un artiste professionnel en lien avec une institution culturelle faisait équipe avec le professeur pour conduire la pratique artistique.
La réforme du lycée supprime ces enseignements de détermination.
Elle instaure à la place des enseignements dits d’exploration. L’horaire hebdomadaire du cours est restreint à 1h30. Le programme réduit la pratique artistique à portion congrue et supprime le travail avec les artistes dans les classes.
C’est un incontestable appauvrissement.
De plus, l’interprétation et la mise en œuvre de cette réforme varient d’une académie et d’une discipline à l’autre, laissant place à l’arbitraire et à l’injustice.
Nous, professeurs, artistes, citoyens, vous demandons, M. le Président, d’intervenir auprès du Ministre de l’Education Nationale et du Ministre de la Culture afin que la réforme du lycée soit amendée et que soient préservés des enseignements artistiques ambitieux dès la classe de seconde, dans lesquels les artistes interviennent aux côtés des professeurs pour initier les élèves au processus de la création.
cf. le génie colérique
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